
Dans le cadre du centenaire de la Grande Guerre, AVV* présente deux films :
« Verdun, visions d’Histoire » de Léon Poirier – vendredi 2 novembre à 19h30
&
« La grande illusion » de Jean Renoir – samedi 3 novembre à 20h00
Une carte blanche à la Cinémathèque de Toulouse.
ENTRÉE LIBRE

samedi 3 novembre à 15h00
Pour aller plus loin – une rencontre autour du film « Verdun, visions d’Histoire » animée par Jean-Paul Gorce, ancien directeur de la Cinémathèque de Toulouse
samedi 3 novembre à 17h00
Les Baratineurs – l’équipe de création de AVV* propose les lectures de la correspondances du soldat Romain Caubère, mort au front le 6 octobre 1915.
Natif d’Arbas, Romain Caubère, soldat au 24ème Régiment d’Infanterie Coloniale échange par courrier du 5 janvier au 4 octobre 1915 avec son frère Moïse resté à Paris. Un témoignage poignant de la vie des soldats dans les tranchées.
ENTRÉE LIBRE
EDITO

Entre 1918 et 1925, plus de 30 000 monuments aux morts s’érigent dans toutes les communes de France (on en comptait à peine une dizaine auparavant) et celle que l’on nommera objectivement plus tard la « Première Guerre mondiale » c’est de « la der des ders » qu’on la qualifiait alors. La dernière des dernières tant l’horreur du massacre était vécue par tous et partout : 1,4 millions de morts, 3 millions de blessés et mutilés pour 8 millions de mobilisés et 40 millions d’habitants. Le prix à payer pour faire s’enflammer le désir de paix définitive et universelle : le pacifisme triomphe.
Il n’y a pas de meilleur exemple de ce pacifisme que le film de Léon Poirier réalisé pour le dixième anniversaire de l’Armistice. Reconstitution grandiose de la bataille de Verdun, disposant des énormes moyens mis à sa disposition par l’Armée (en homme – notamment des vétérans – et en matériel) et même de la présence de l’un des grands vainqueurs, Philippe Pétain, jouant son propre rôle.
Le film montre la guerre à travers des figures allégoriques – le soldat, l’officier, la femme, le fils, le jeune homme, le mari – qui ont chacune leur incarnation française et allemande. Seule la « mère » est unique : elle est celle de tous.
Près de dix ans plus tard, le pacifisme a perdu de ses couleurs de bienveillance. Le fascisme et le nazisme triomphent en Europe et ne cachent plus leurs désirs bellicistes : il faut sauver la paix.
Jean Renoir se lance dans ce combat avec les armes du réalisme en réunissant dans un camp de détention prisonniers et gardiens, français et allemands, officiers et soldats, aristocrates et prolétaires.
Cet espace clos « permet à des hommes différents de cohabiter (…) et, sinon de s’affranchir de toutes les barrières (sociales, culturelles…) du moins d’aller de l’avant ensemble, prouvant ainsi l’absurdité de la guerre qui les oppose » (Laurent Véray – Historien).
La haine de l’ennemi est déviée sur la guerre elle-même mais pas une once d’antimilitarisme n’affleure dans ces 2 films français.
Jean Paul GORCE.
Président de l’Association Voisins-Voisines
Ancien directeur de la Cinémathèque de Toulouse
Avant et après les projections, la buvette d’A.V.V* sera ouverte.
Le vendredi 2 et samedi 3 novembre après les séances, le restaurant d’AV.V* propose une cuisine de saison – sur réservation uniquement au
09 66 80 71 08 et/ou contact@avv-arbas.org
Menu unique à 15€.
LA JAUGE DU N.T.B ÉTANT RÉDUITE (70 PLACES ASSISES) LES RÉSERVATIONS SONT VIVEMENT CONSEILLÉES 09 66 80 71 08 et/ou contact@avv-arbas.org